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Archive pour juin 2012

Matière à dispute | Actu 24 | 02/07/2012

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Illustration : Palix
Paru dans L’avenir de Luxembourg | Actu24

 

28 juin 2012 | Matière à dispute |

Matière à dispute | Actu 24 | 25/06/2012

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Paru dans L’avenir de Luxembourg | Actu24

 

24 juin 2012 | Matière à dispute |

Matière à dispute | Actu 24 | 18/06/2012

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24 juin 2012 | Matière à dispute |

Matière à dispute | Actu 24 | 11/06/2012 : Fête des voisins

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La fête des voisins ne s’est pas toujours appelée comme ça. Au commencement – et parce que l’initiative est née en ville –, on disait : Immeuble en fête. Puis la chose s’est répandue ; a gagné les esprits, a gagné du terrain : les quartiers pavillonnaires et même la campagne. Et elle a fini par s’appeler : fête des voisins.
Un beau cas que ce groupe de mots : fête des voisins ! Il dit qu’il y a fête de… Il y a donc un fêteur et un fêté. Et le fêté, en l’occurrence, c’est le voisin. Une personne qui, comme la fête elle-même, se définit par rapport à un de… Une personne dont l’habitat, l’environnement sont contigus à ceux d’une autre personne. Un voisin est quelqu’un qui a besoin, par essence, de quelqu’un d’autre. On ne peut pas être voisin tout seul.
Résumons : à la fête des voisins, le fêté, c’est le voisin. Mais qui alors, dans cette histoire, est le fêteur ? Un voisin, bien sûr ! Car celui qui a pour voisin le voisin primo-cité, le voisin fêté, il est lui aussi, par le fait, voisin. Voisin de celui dont c’est la fête. Ainsi le fêteur devient aussi fêté.
Et tout le monde fait la fête, du coup. Et tout le monde s’aime et se respecte, et c’est magnifique ! La paix règne. Et comme tous les voisins ont des voisins – même le voisin le plus lointain ! –, ce sera bientôt, à ce train-là, le paradis sur terre.
Mouais !… Ce n’est pas si simple, quand même.
L’humoriste Pierre Desproges, qui prenait, lui, un malin plaisir à noircir le tableau et à se noircir lui-même, à se faire plus misanthrope qu’il ne l’était vraiment, avait une conception du voisin qui trouble passablement cette belle perspective. Il déclarait : « Le voisin est un animal nuisible assez proche de l’homme. »
Là, tout est dit, d’un trait ! Quel beau raccourci, n’est-ce pas ? Le voisin, l’animal nuisible, l’homme… Tout y est. On voit tout de suite le mauvais esprit. Et le fond de misanthropie !
À la définition pessimiste de Pierre Desproges, Jacques A. Bertrand, qui lui aussi turbine dans l’humour mais un humour plus tempéré, plus nuancé, plus sage, ajoute ceci : « Mais nous sommes, hélas, le voisin de nos voisins. Aime donc ton voisin comme toi-même, mais n’oublie pas d’arroser régulièrement la haie de thuyas qui vous sépare. »
Jacques A. Bertrand préconise, lui, une haie bien arrosée pour le maintien des bonnes relations entre voisins… De thuyas, la haie… Mais les thuyas, soit dit en passant, ne sont déjà pas au goût de tout le monde ; ils sont même carrément détestés par les écologistes. Alors si votre voisin en est un, d’écologiste, gare !
Et cette haie de thuyas bien arrosée, qui va décider de la hauteur à laquelle il serait bon de la couper ?
Non, il faut oublier la haie de thuyas. Ce n’est pas une bonne idée… La haie de thuyas, c’est la pomme de discorde assurée !

Illustration : Palix
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8 juin 2012 | Matière à dispute |

Matière à dispute | Actu 24 | 04/06/2012

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8 juin 2012 | Matière à dispute |

Le reculoir

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Le reculoir et… l’art de recevoir
On a déjà parlé ici-même du reculoir, il y a quelques années. Parce que ledit se trouve dans l’expression être sur le reculoir qui a pris faveur dans la presse sportive et qui gagne itou le terrain de la politique. Être sur le reculoir signifie : être en position de faiblesse, en difficulté, en baisse, en… recul.
Dans le glossaire du parler foot publié en 2007 par le magazine Les Cahiers du football, l’expression est définie comme suit : « Être dans l’impossibilité d’aller de l’avant en raison de la pression exercée par la partie adverse. » Une définition étroitement liée au foot, évidemment. Et l’article se termine ainsi : « Reculoir est un terme qui ne figure pas dans le dictionnaire. »
Cinq ans après, il n’y a toujours pas de reculoir ni dans le Petit Larousse, ni dans le Petit Robert. Dommage, quand même ! C’est pourtant un beau mot, une belle expression. Mais à force de les dire, de les écrire, gageons que ça finira par arriver… Faisons-les vivre. Et même revivre !
Car le mot et l’expression ont eu une autre vie… Je viens de le découvrir, par hasard, dans le roman d’Henri Pourrat intitulé Vent de mars, paru au début de la Deuxième Guerre mondiale… L’emploi est différent, l’expression aussi. Je vous explique : l’auteur raconte l’isolement des hameaux de la Haute Auvergne. Pas d’école, pas d’église. Le vicaire s’y rend de temps en temps. « Pour causer comme il faut qu’on cause », dit-il. Il est diversement accueilli. « À la Combe, nous avons trouvé de braves gens… À la Rodarie, c’était quatre heures, ils ont eu le geste de l’hospitalité ; ils ont mis du vin, du chèvreton, de la miche sur la table ; mais ils se demandaient ce que nous leur voulions… À Goure, ils se tenaient sur le reculoir… »
Ici, se tenir sur le reculoir, ce n’est pas exactement fermer la porte au nez de l’arrivant à l’improviste, mais c’est quand même lui montrer une certaine froideur, de la méfiance. C’est lui faire un accueil malgracieux.
Quant à vous, vous voilà maintenant avec une belle expression pour décrire votre attitude quand les Témoins de Jéhovah vous rendent visite.
À moins que… à moins que vous ne soyez du genre à aimer les discussions eschatologiques, au point de sauter de joie chaque fois que débarquent chez vous deux de ces prêcheurs de la Bonne Nouvelle. Et vous les retenez même à dîner !
Mais – manque de bol – cette fois, vous êtes tombé sur des timides, des craintifs. Comment faire alors ? Que dire ? Je vous donne la formule qu’on emploie dans le Limousin… Je vous la donne dans un contexte emprunté à René de Maximy ; c’est mieux, plus parlant : « Il attend sur le seuil. Immobile. Engourdi par le froid. Figé. La neige dégoutte de ses vêtements. À ses pieds, une flaque se forme. Alors la plus âgée des deux femmes lui dit : – Pauvre monsieur, vous êtes tout gelé. Mais… il y a encore des braises dans le fourneau : finissez donc d’entrer ! »
Finissez d’entrer, oui, et commencez de vous asseoir…

Par Zapf DINGBATS

Illustration : Palix
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8 juin 2012 | Matière à dispute |

Zatopek 23 : Abebe Bikila Ethiopie marathon jeux olympiques 1960 Rome 1964 Tokyo

Zatopek juin 2012

 

 

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7 juin 2012 | BD : histoires courtes publiées dans le magazine Zatopek |

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