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En dehors des sentiers battus | BD Jesse Owens | entretien | LX Sudpresse

Que dire du contenu de ces planches de BD ?

Il y a une volonté de témoigner de l’histoire. Et, qui plus est, de la raconter aux enfants. Il y a deux niveaux de récits. Au départ, on se trouve dans un stage où un entraîneur commence à raconter une histoire aux jeunes avant qu’ils ne s’endorment. En l’occurrence l’histoire, pour ces six premières planches, de Jesse Owens qui devient alors un récit dans le récit. Dans la BD, se mêlent donc des images d’archives et des scènes imaginaires.

C’est votre premier projet BD. Quelles sont les grandes différences entre le travail d’illustrateur et de dessinateur de BD?

Il y a d’abord un gros travail de documentation, surtout dans le cadre d’une histoire à caractère historique comme celle-ci. Dans la bande dessinée, ce qui change, c’est qu’il faut
penser chaque image à partir d’un ensemble d’images. Chacune d’entre elles est porteuse de sens. Chaque image permet d’avancer d’un pas, est utile au récit. S’il en manque une, on trébuche.

Au niveau du style, où vous situez-vous ?

Je ne fais pas de la BD de manière traditionnelle, dans la mesure où dans mes dessins, il n’y a pas vraiment d’encrage. Je travaille directement sur la couleur.

Une technique plus proche de l’illustration que la BD.

Je me plais en dehors des sentiers battus. Mais cela reste de la BD. Il est intéressant de constater que lorsque je réalise des illustrations, on me dit que j’utilise des techniques proches de la bande dessinée. Maintenant que je fais de la BD, on me dit que je travaille comme un illustrateur. Le fait est que je ne suis jamais rentré dans un canevas prédéfini. Et dans mon travail actuel, on retrouve dix années d’expériences cumulées. 

SÉBASTIEN LAMBOTTE
LX Sudpresse

4 fév 2010 | Reportages et interviews |

Procès Dutroux | reportage illustré | mars-juin 2004

 

Procès Dutroux | reportage illustré
© Palix

18 déc 2009 | Procès |

Retour sur la charrette | Paru dans L’avenir de Luxembourg | Actu24

Retour sur la charrette | illustration | Palix



Je reviens à la charrette parce que je ne vous ai pas tout dit sur elle, l’autre lundi. – Il y avait trop ! Mais comme il en est justement question dans le film de Peter Strickland « Katalin Varga », actuellement sur vos écrans, selon la formule consacrée, alors j’en profite, ma foi !

Ce film, c’est une manière de road-movie, mais lent… Tout en lenteur et en charrette ! Il a pour décor la Transylvanie profonde, mystérieuse, inquiétante ; celle de Dracula (le grand diable en roumain). La Transylvanie avec son folklore et son écrasante nature, belle et brutale. Ses forêts et ses lacs, aux limites du fantastique. Et ça raconte l’histoire à la fois classique et tragique de la violence, de son cycle infernal. Il y a d’abord le viol de Katalin Varga puis les réactions en chaîne : le rejet, la honte, la haine, le désir de vengeance…

La femme bafouée et réprouvée et son enfant illégitime se lancent dans un périple éperdu. Elle fuit sa vie, elle erre dans son passé… Fuite, errance sur une charrette à cheval. Et, chemin faisant, elle finira par retrouver son bourreau… Transformé. Vivant heureux en famille. Que faire alors de son ressentiment, de sa haine ? Elle les abandonne. Elle choisit le pardon.
Le film se situe à notre époque. Mais voilà : le réalisateur a préféré la charrette à cheval à la voiture automobile. Plus symboliquement marquée. Plus efficace pour rendre compte de la fuite, de l’errance, de la quête de cette femme. Et de sa fragilité aussi, et du caractère tragique de sa situation.

La charrette, en même temps qu’elle sert le propos du réalisateur, expose le personnage. Elle le hausse, elle le présente. Elle le donne mieux à voir et à entendre, à saisir, à comprendre. Elle le met en scène. Et ça a d’ailleurs été, par le passé, un des usages de la charrette : la scène. Une scène de fortune.

Le théâtre, creuset de la civilisation, selon le père Hugo – « C’est au théâtre que se forme l’âme publique ! », clamait-il –, le théâtre est né sur une charrette, celle du poète grec Thespis, VIe avant J.-C. D’où l’expression conduire ou monter sur la charrette de Thespis pour dire qu’on embrasse la carrière théâtrale, qu’on mène la vie qui va avec, une vie errante, incertaine, faite de hauts et de bas… Une vie d’artiste, quoi ! Où la joie se mêle à la misère. Une vie de paria. Comme celle du grand et pauvre Molière.
On retrouve aujourd’hui cette évocation du théâtre dans une bande dessinée de Bonifay et Rossi, une histoire située cette fois dans l’Amérique du XIXe, l’Amérique de la guerre de Sécession. Et le titre de la série, c’est : « Le chariot de Thespis ». La charrette, ici, a été masculinisée. Comme on a dit longtemps conduire la charrette de l’état ? Puis c’est devenu le char.
Et je ne vous ai encore rien dit du bleu-charrette, avec tout ça. Ni du charrette qui peut être une insulte en français de Suisse. Une altération, une euphémisation de charogne…

Par Zapf DINGBATS

Illustration : Palix
Paru dans L’avenir de Luxembourg | Actu24

5 déc 2009 | Matière à dispute |

Elle avait un joli nom, mon guide : Nathalie | Paru dans L’avenir de Luxembourg | Actu24

Nathalie | illustration | Palix



Voilà encore un prénom, une chanson, un prénom et une chanson qui ont compté dans notre histoire, qui ont agi sur l’air du temps… Beaucoup de Nathalie d’aujourd’hui viennent de là, du succès de la chanson de Bécaud au milieu des années 60 [...]

Par Zapf DINGBATS

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Illustration : Palix
Paru dans L’avenir de Luxembourg | Actu24

4 déc 2009 | Matière à dispute |

Lucy est morte ! | Paru dans L’avenir de Luxembourg | Actu24 | Palix

Lucy | John Lennon | illustration | Palix



La Lucy de la chanson « Lucy in the sky with diamonds ».
Voilà un prénom qui aura beaucoup compté – un prénom et une chanson, une chanson qui chante ce prénom. Et, à l’origine de la chanson, il y a quelqu’un. Quelqu’une. Une petite fille qui se prénomme Lucy.

Et une chanson, elle réagit aussi à l’air du temps. Elle est portée par lui. Elle le reflète, elle le décrit. Celle-là en particulier : « Nathalie ». En 1964, on est en pleine guerre froide. Enfin, non !… le pire est passé. Ça a commencé à Cuba, avec Castro qui rafle définitivement la mise à Batista en 59. Cuba devient rouge, ce qui fait bisquer les Etats-Unis. Le ton monte ; et c’est l’escalade, la crise des missiles, les menaces, le jeu dangereux du « retenez-moi ou je fais un malheur »…

Là, le monde, tout le monde a eu chaud. On l’a échappé belle. Alors, après cet épisode pour le moins fâcheux, inquiétant, terrifiant même, on chercha à calmer l’ambiance, le climat. On installa d’abord une ligne de communication directe entre les deux Grands (le fameux téléphone rouge). Pour qu’ils puissent se parler, s’expliquer – directement – en cas de litige, de dispute ! Songez un peu qu’au pire moment de la crise, ils pouvaient se canarder l’un et l’autre à coups de missiles à tête nucléaire mais leurs échanges verbaux, eux, avaient lieu par la poste, au moyen de la bonne vieille lettre de papier.

On fit aussi des chansons… Comme cette « Nathalie », qui parie sur la jeunesse, l’intelligence. « Nathalie », c’est le programme Erasmus avant l’heure. Plus large que Schengen. Allant jusqu’à l’Oural ! Des étudiants se rencontrent, se parlent, apprennent à se connaître… Dans tous les sens du terme ! Nathalie, elle est guide à Moscou. Et elle a tapé dans l’œil de l’étudiant parigot qui dit je dans la chanson. Chanson où défilent tous les grands moments de la Russie soviétique , tous les tableaux les plus classiques : la Révolution d’Octobre, la Place Rouge, le tombeau de Lénine, les plaines d’Ukraine et… et, à Moscou, au coin de la Place Rouge, le café Pouchkine, grand spécialiste en chocolat.

Or c’était une invention de Delanoë, le parolier de la chanson, ce café Pouchkine – pure fantaisie ! Mais voilà : la chanson eut un tel succès, marqua tant les cœurs et les esprits, qu’après ça les touristes, en visite à Moscou, voulurent s’y rendre, à ce café. La ville de Moscou fit donc ce qui s’imposait : un café nommé Pouchkine. Ayant pour spécialité le chocolat.
On voit par là qu’il n’y a pas que le marxisme (léninisme) qui peut transformer le monde ; il y a aussi la chanson ! Moscou, sa Place Rouge, elle a un peu pris la figure que lui a donnée « Nathalie ».

Au fait, vous savez pourquoi elle s’appelle Nathalie, l’héroïne de la chanson ? C’est une évocation, une réplique même, de l’histoire vraie de l’écrivain Céline : dans le récit de son voyage en URSS en 36, la guide dont il a le béguin s’appelle Nathalie.

Par Zapf DINGBATS

Illustration : Palix
Paru dans L’avenir de Luxembourg | Actu24

4 déc 2009 | Matière à dispute |

Palix, des procès d’assise à la bande dessinée | Référence Immobilière | Oct 2009

On ne présente plus Palix. Ou du moins, on ne devrait plus avoir à le faire. Tant le (sur)nom de l’illustrateur a déjà retenti dans nos contrées. La réputation de l’artiste, toutefois, a largement dépassé les frontières de la verte province. Petit à petit, au fil des dessins de presse et des grands procès d’assise qu’il a illustrés, la signature de Palix est apparue dans la plupart des principaux médias nationaux, qu’ils soient francophones ou néerlandophones, écrits ou audiovisuels. Aujourd’hui, si Palix collabore toujours avec les médias, c’est la bande dessinée qui lui tend les bras. Un projet est en préparation et Palix lève un coin du voile.

Palix, depuis combien de temps dessines-tu ?
Cela doit faire dix ans que je suis pro. J’ai quitté Saint-Luc il y a onze ans.

Qu’est-ce qui t’a poussé à vouloir vivre du dessin ?
C’est toujours difficile de donner les raisons pour lesquelles on dessine. J’imagine qu’à une époque c’était un truc que je savais faire, qui permettait de se faire remarquer positivement, surtout auprès des filles.

Tu as toujours dessiné ?
Oui. Cela fait partie de mon équilibre. C’est pour moi un moyen d’exprimer des choses que je n’arriverais pas à exprimer autrement. En quelque sorte, cela me permet de faire un travail de bouffon du roi, de faire passer des choses que l’on n’arriverait moins bien à faire passer par écrit, ou en les disant platement. C’est un mode d’expression que j’ai surdéveloppé. Je fais passer un certain nombre de messages par le dessin.

Mais entre le fait d’aimer dessiner et d’en faire son métier, il doit y avoir un certain nombre de difficultés à surpasser…
Ce qui m’inquiétait le plus, avant de m’orienter vers Saint-Luc, c’était surtout de savoir si j’étais capable de faire des études de dessins. Je n’avais pas spécialement suivi de cours, je n’avais pas la technique. Mais au final, avec du recul, ce fut assez facile. J’ai, en tout cas, des souvenirs de cours de math ou de chimie, en humanité, qui sont beaucoup plus durs. Après mes études de dessin, s’est posé un autre problème… Je me suis demandé si, en sortant du cadre académique, avec ses échéances, la pression, j’allais être capable de continuer à travailler et à progresser. Je me suis alors imposé des contraintes, des objectifs artistiques à atteindre. Puis j’ai essayé de me faire connaître. J’ai accepté tout ce qu’on me proposait.

Te faire un nom, cela a-t-il pris du temps ?
Il faut encore faire la différence entre se faire connaître et avoir une reconnaissance. Au début, j’ai fait des expos. Puis les médias s’y sont intéressés. Cela m’a permis d’élargir mon public. Il y a un effet boule de neige. On fait des rencontres, on trouve de nouvealles opportunités. Par exemple, j’ai croisé les brasseurs de Rulles et de la Sainte-Hélène. J’ai réalisé leurs étiquettes.

Pour ceux qui ne le savent pas, tu as d’abord été connu pour ton univers fantaisiste… avec de nombreux dessins de trolls…
Trop vite et trop facilement sans doute. C’était la première époque de ma carrière. Au départ, cet univers, c’était plus un thème d’expo, un délire. Je voulais expérimenter quelque chose, sortir du cadre académique qu’a été celui de mes études. J’accentuais les formes et je suis arrivé à cet univers fantaisiste. C’était juste un exercice de style. Ce qu’il y a… c’est qu’on en a vite fait le tour. Je me suis vite rendu compte que je ne pourrais pas faire ça toute ma vie. C’est à ce moment que j’ai rencontré Pierre Kroll (dessinateur de presse – Le Soir, RTBF, Télémoustique…, ndlr). Ce qui m’a permis de travailler pour RTL-TVi, sur le procès Cools.

Comment s’est passé cette rencontre, et comment vous avez été amené à travailler sur des procès ?
J’avais besoin de changer d’univers. J’ai rencontré Pierre Kroll lors d’un enregistrement du jeu des dictionnaires. J’avais, à l’époque, travaillé pour un autre dessinateur, Francis Carin, sur les couleurs d’une de ses bandes dessinées. Celui-ci avait commencé avec Pierre Kroll. A la fin de l’enregistrement, je me suis approché de Kroll et lui ai dis qu’il avait le bonjour de Francis Carin. Il m’a invité à boire un verre en coulisse et… ça a duré trois bouteilles de vin. A la fin, on a échangé nos cartes de visites. D’habitude, ce genre d’échange ne débouche jamais sur rien. Mais pas avec Pierre Kroll. RTL-TVi, cherchait quelqu’un pour illustrer les procès et Pierre Kroll a dit à sa femme, Dominique Demoulin qui travaille à RTL, que s’il y avait bien quelqu’un pour faire ça c’était moi.

Coup de pouce sympathique.
Oui. Est alors arrivé ce nouveau challenge : travailler pour la téloche. C’était très excitant. D’autant plus que je n’étais pas un spécialiste des portraits et pourtant, sans doute grâce au crédit de Kroll, on me laissait carte blanche.

Un exercice dans lequel tu as pris rapidement tes marques….
Il a fallu s’adapter. C’est autre chose. Tu quittes ton cadre tranquille, ta table de dessin pour retrouver dans une salle d’audience, dans des conditions difficiles avec tout le stress qui va avec. Au procès Cools, pendant trois mois, j’ai dessiné debout sur un appui de fenêtre. Il faut tous les jours négocier avec les flics pour s’approcher, pour pouvoir travailler. A l’issue de ce procès, Dominique Demoulin m’a demandé si le procès Dutroux m’intéressait. Forcément oui. Rien que le fait que ce soit nettement plus proche de chez moi constituait déjà un sacré avantage.

Faire des portraits au cœur d’un procès, c’est tout de même autre chose que de dessiner des trolls…
On ne peut pas vraiment parler de portraits. Mais plus de dessins d’audience, de croquis d’attitude. Le matin, tu n’as pas vraiment de consigne. Tu t’attaches à représenter ce qui se passe durant la journée. Il faut dessiner avec ses oreilles, écouter ce qui se dit, ce qui se passe. Sentir ce que le média pour lequel on travaille attend va demander en fin de journée. J’ai eu la chance de piger ce truc là spontanément. Maintenant, avec le nombre de procès que j’ai derrière moi – j’ai dû en faire une dizaine au cours de l’année 2008 -, je sais anticiper certaines choses. Lors du procès Lhermitte, j’ai attendu pendant une demi-heure que Geneviève Lhermitte pète les plombs. J’avais arrêté de dessiner les autres grands acteurs du procès. Je savais qu’elle allait exploser. Et le lendemain, tous les médias, ou presque, ont repris mon dessin.

Tu n’as pas peur d’être enfermé dans le genre, cela te plaît ?
Oui, ça me plaît. Et non, je n’ai pas peur d’être enfermé dans le genre. Au contraire, cela m’a donné beaucoup de crédibilité. Tu as le côté « vu à la télé » qui joue. J’avais 25 ans et j’ai vraiment pu constater une différence de traitement entre le « avant » et le « après » mes premiers procès. Jusqu’au point où des chercheurs français se sont intéressés à mon travail à travers une étude sur le rôle des médias dans les procès d’assises. Cela débouchera finalement sur une expo au Centre Pompidou à Paris.

Et en dehors des procès, comment occupes-tu ta vie professionnelle ?
J’ai, par exemple, travaillé sur un bouquin qui traite du domaine provincial de Mirwart et qui vient de sortir. Un bouquin historique dans lequel j’illustre ce que les documents n’ont pas pu illustrer. Je continue par ailleurs à illustrer, chaque lundi, dans l’avenir du Luxembourg, la chronique de Zapf Dingbats. Et, cela risque de vous intéresser beaucoup plus, je commence à travailler sur un projet de B.D.

Peux-tu nous en dire plus ?
J’ai été approché par un magazine bruxellois sur la course à pied qui s’appelle Zatopek. Le rédacteur en chef est tombé amoureux de mes dessins et m’a proposé un projet qu’il avait dans ses cartons. Il s’agit de réaliser une bande dessinée qui sera pré-publiée à raison de six pages par magazine chaque trimestre pendant deux ans.

La bande dessinée, un rêve d’enfant qui se réalise ?
Oui. Quand t’es gosse, tu lis des BD. Tu aimes bien et tu te dis que plus tard, tu feras ça. Mais, d’un autre côté, le marché est tellement saturé que si on suit le canevas traditionnel pour essayer de percer, on a toutes les chances de se casser la gueule. Il faut donc trouver des chemins de traverse. Comme Stedo l’a fait avec les pompiers par exemple. Mais moi, j’ai moins d’affinité avec l’univers des pompiers. Par contre, j’adore la course à pied. A travers ce projet, je vais pouvoir allier deux passions. En plus, le magazine entre dans une démarche écologique et de développement durable qui n’est pas pour me déplaire.

De quoi va traiter cette BD ?
Elle va raconter la vie d’une série de personnages existant, ayant existé ou même mythiques. Cela va de Carl Lewis à Milon de Crotone, athlète d’un mythe grec. Nous allons parler de la vie de ces personnages et montrer ce qui, dans leur existence, fait qu’ils sont devenus de grands champions. On part à la recherche du terreau des champions. Les six premières planches, à paraître en janvier, seront consacrées à Jesse Owens, le noir américain qui a remporté trois médailles d’or aux Jeux Olympiques de Berlin sous Hitler à une époque ou la population noire américaine souffrait de la ségrégation. Il y a des détails croustillants dans sa vie.

C’est une bande dessinée historique donc…
Historique et didactique. Cela devrait plaire à toutes les générations. C’est artistiquement intéressant tout en étant accessible à un grand public. C’est le défi en tout cas. Mais, au niveau du magazine, ils y croient. J’espère, pour moi, que ce sera fructueux.

Référence Immobilière | Octobre 2009
Interview de Sébastien Lambotte

30 nov 2009 | Reportages et interviews |

Biographie

PaliX (Pierre-Alexandre Haquin)

 
Né à Arlon (Belgique) le 19 juillet 1976.
 
1995-1998 : graduat en illustration à Saint-Luc Liège (Belgique).
 
Pour le plaisir, il accentue et déforme couleurs et traits pour en arriver à un dessin réalistico-caricatural qu’il appelle fantasmagorique. Ce travail est une « cour de récréation », un terrain d’expérimentations graphiques.
 

Les débuts :

Il réalise une trentaine d’étiquettes de bière, la décoration du bibliobus de la Province du Luxembourg (décembre 2003), des couvertures de romans, des dessins pour un téléfilm avec J.C. Briali (juin 2004), des dizaines d’affiches et illustrations pour la Belgique et pour l’étranger, des visuels pour le groupe Cré Tonnerre, la couverture d’une édition gaumaise du Petit Larousse illustré (juin 2006) … et de nombreux autres « one shots »
 

Travail pour les médias :

Contacté par RTL-TVI (télévision privée belge), il réalise les dessins d’audiences du procès Cools à Liège (fin 2003). La collaboration se poursuit en 2004 par le procès Dutroux à Arlon. Ses dessins relayés par des agences de presse feront le tour du monde.
 
Depuis lors, Palix a participé aux grands procès belges tant en Wallonie qu’en Flandre mais aussi en France (Van Temsche, Fourniret, Ait Oud, Habran, Adam G. …)
Depuis le procès Fourniret, il travaille pour la RTBF et  la VRT, et pour toute la presse écrite francophone comme néerlandophone.
 
Il a été pendant plus de 5 ans l’illustrateur attitré du Soir Magazine.
 
Depuis septembre 2007, il met en images les chroniques langagières de Zapf Dingbats tous les lundis dans l’Avenir du Luxembourg. Un premier recueil de cette collaboration est sorti chez Weyrich en mars 2009.
 
Le 20 septembre 2009 est sorti « Mirwart au Passé Simple ». Un recueil illustré de textes de l’historien Jean-Pol Webert, sur base de 30 ans de recherche sur le domaine provincial de Mirwart.
 

Autre collaboration pour la télévision :

Il a aussi réalisé des dessins pour la très populaire émission de la VRT : Slimste Mens ter Wereld en décembre 2008.
 

Peinture :

La peinture prend elle aussi de plus en plus de place dans son travail. Des expositions se planifient régulièrement en Belgique. Dans ce domaine, il ne se fixe aucune autre contrainte que celle de se promener librement dans son imaginaire.
 

BD :

A partir de janvier 2010, le magazine Zatopek pré-publie ses premières planches de BD. Les textes sont de Gilles Goetghebuer. Chaque trimestre le magazine présentera le destin d’une légende de l’athlétisme résumé en six planches de BD.
L’album sortira deux ans plus tard.
 
Se surprendre soi-même permet de ne jamais se lasser et de progresser. C’est sans doute pour cela qu’il aime tant varier les expériences artistiques.

27 nov 2009 | |

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