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En dehors des sentiers battus | BD Jesse Owens | entretien | LX Sudpresse

Que dire du contenu de ces planches de BD ?

Il y a une volonté de témoigner de l’histoire. Et, qui plus est, de la raconter aux enfants. Il y a deux niveaux de récits. Au départ, on se trouve dans un stage où un entraîneur commence à raconter une histoire aux jeunes avant qu’ils ne s’endorment. En l’occurrence l’histoire, pour ces six premières planches, de Jesse Owens qui devient alors un récit dans le récit. Dans la BD, se mêlent donc des images d’archives et des scènes imaginaires.

C’est votre premier projet BD. Quelles sont les grandes différences entre le travail d’illustrateur et de dessinateur de BD?

Il y a d’abord un gros travail de documentation, surtout dans le cadre d’une histoire à caractère historique comme celle-ci. Dans la bande dessinée, ce qui change, c’est qu’il faut
penser chaque image à partir d’un ensemble d’images. Chacune d’entre elles est porteuse de sens. Chaque image permet d’avancer d’un pas, est utile au récit. S’il en manque une, on trébuche.

Au niveau du style, où vous situez-vous ?

Je ne fais pas de la BD de manière traditionnelle, dans la mesure où dans mes dessins, il n’y a pas vraiment d’encrage. Je travaille directement sur la couleur.

Une technique plus proche de l’illustration que la BD.

Je me plais en dehors des sentiers battus. Mais cela reste de la BD. Il est intéressant de constater que lorsque je réalise des illustrations, on me dit que j’utilise des techniques proches de la bande dessinée. Maintenant que je fais de la BD, on me dit que je travaille comme un illustrateur. Le fait est que je ne suis jamais rentré dans un canevas prédéfini. Et dans mon travail actuel, on retrouve dix années d’expériences cumulées. 

SÉBASTIEN LAMBOTTE
LX Sudpresse

4 fév 2010 | Reportages et interviews |

Palix entre dans la BD au pas de course | LX Sudpresse | 30 janvier 2010

Les premières planches du dessinateur gaumais viennent d’être publiées dans Zatopek

Palix dessine le destin de légendes de l’athlétisme dans sa première BD. Elle sera prépubliée dans le magazine Zatopek, spécialisé dans la course à pied.

C’est en illustrant les grands procès judiciaires de Belgique et notamment celui du procès Dutroux, après avoir fait ses premières armes en développant un univers fantasmagorique, que Palix s’est imposé en tant que dessinateur de talent. Le Gaumais, aujourd’hui, présente son premier projet BD. À découvrir dès ce week-end dans le magazine Zatopek, spécialisé dans la course à pied, qui vient d’arriver dans les rayons des librairies.

Dans ses six premières planches, Palix illustre l’histoire de Jesse Owens, l’athlète noir américain qui a remporté plusieurs médailles en 36, lors des Jeux Olympiques de Berlin, en plein cœur de l’Allemagne nazie d’Hitler.

« C’est une première histoire« , explique Palix. « Elle sera suivie d’autres, à raison de six pages par numéro. Au bout de deux ans, à raison de quatre numéros par an, on aura 48 pages, l’équivalent donc un album. »

Dans chaque numéro, la bande dessinée s’attardera sur le destin d’une légende de l’athlétisme, réelle ou imaginaire. Le prochain sera Milon de Crotone, un héros de la mythologie grecque. »

Palix, s’il a toujours désiré faire de la bande dessinée, ne pensait sans doute pas tomber sur un tel projet, et de cette manière.

« Instinctivement, j’ai toujours eu l’impression que ça arriverait. J’espérais juste que cela n’arriverait pas quand j’aurais cinquante ans « ,explique le dessinateur. C’est à l’occasion de la dernière édition de la course à pied  » Les Forges de la Forêt d’Anlier », que Palix rencontra un responsable de Zatopek. « À l’issue de la course, je me suis rendu à leur stand. Je leur ai dit que je trouvais leur magazine très bien mais qu’il manquait d’illustrations. Je me suis abonné, de sorte que j’étais assuré qu’ils garderaient mes coordonnées« , s’amuse Palix.
Dès le lundi matin, Gilles Goetghebuer, rédacteur en chef du magazine contactait Palix.
L’homme est tombé sous le charme du coup de crayon de Palix. Il lui propose de réaliser une BD autour de plusieurs scénarios qu’il avait écrits dans le cadre d’un autre projet entretemps tombé à l’eau. « C’est le genre de proposition qui ne se refuse pas « ,commente Palix.
Puis, ce projet permet au dessinateur d’allier deux de ses passions.
« La première chose que l’on m’a demandée chez Zatopek concernait mon rapport à la course à pied. Je ne sais pas s’ils m’auraient invité à travailler avec eux si j’avais répondu que cela ne m’intéressait pas.  »

C’est donc avec enthousiasme, et à vive allure, que Palix a entamé sa première BD.

SÉBASTIEN LAMBOTTE
LX SUDPRESSE

4 fév 2010 | Reportages et interviews |

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